02 novembre 2009

Je me jette, j'avance, je suis fière et orgueilleuse.

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« Ne pleure pas ma sœur car tu portes le Monde ; n’écoute pas les bâtards qui voudraient te voir triste car Terre-Mère est malade mais Terre-Mère résiste. »

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Quand rompre avec la douceur ?

Je suis la terre ébranlée et je m’énerve et je détruis.

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Et je regarde autour de moi, le bonheur me submerge car j’en ai la force.

Amor Fati.

C’est ainsi que je suis libre, je ne vois pas les autres qui ont des plaisirs plus bourgeois que les miens, les manières qui me tailladent, les détails qui m’agacent.

L’amour ?

Je suis seule au Monde et parmi tout ce qui m’entoure, entre les autres, je suis seule, multiple, pleine, vide, lisse et éruptive. Je n’ai besoin d’aucun particulier.

J’aime le Monde.

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Les limites sont dans ma tête.

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Et derrière, il y a l’or.

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(Vous me semblez ridicules

Mais je suis sans doute envieuse

D'être à jamais trop loin.

De ne jamais être tout à fait humaine,

Je suis sans doute envieuse.)

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1 commentaire:

Anonyme a dit…

Très content de voir que la machine redémarre ! On entend déjà son petit ron ron et son sifflement céleste...

"Terre mère" ? Nous en sommes issus, mais ce n'est pas vraiment une personne. Par contre, la biosphère est menacée... :-(
Et le Soleil ? On ne pourrait pas vivre s'il ne transformait pas un peu de sa masse nucléaire en rayonnement, puis en chaleur, puis en tout un tas de choses merveilleuses. Puissions nous déployer d'immenses champs de fleurs à Soleil, écartant leur grands pétales noirs, car ils ont une grande faim de lumière, ces pétales noirs...

Anti-Nomos