30 novembre 2009

Escalar los Andes sólo por ir a contar tus lunares.


Nous sommes déjà le 30 novembre.
Je me rends compte de ce que ce mois vient d'être.

Bien entendu, novembre a toujours été capital dans ma vie. Il a vu ma naissance, il a connu mes premières mélancolies, il a commencé dans la tendresse à plusieurs reprises.

Ce n'est pas mon mois préféré ; je préfère les avril, les mai et les juin, j'aime les octobre, les novembre et les décembre.

Mais cette année, il a été tellement doux. Tellement mouvementé et émouvant. Si brillant.



Mes yeux se sont attardés sur ce que j'avais écrit ce mois-ci entre ces pages virtuelles. C'est étonnant. Le texte qui date du 2 novembre semble être le projet. Et je crois qu'aujourd'hui j'ai atteint l'équilibre. Un projet surpassé, sublimé. Je me sens tellement bien.

Vendredi, j'ai commencé à expliquer le Monde et ses détours.
Hier j'ai tenté de parler du bonheur à une personne qui ne m'a pas écoutée.
Aujourd'hui un homme s'est assis à côté de moi dans le tram et m'a dit qu'il était mort en 1954 dans un hospice. Il allait au Père Lachaise, dans un tramway lyonnais.
Ce soir, j'ai pensé qu'il fallait se saisir de l'amour avant qu'il ne s'envole. N'importe quel amour.

J'aime le Monde.



Je suis en train de lire un roman qui a été choisi par l'ironie du sort pour qu'elle s'y amuse.
Un roman d'Irène Némirovsky.

Je trouve une place pour que tout existe, tout ce que j'aime.
J'oublie les frustrations.
Je me concentre sur ce qui me rend heureuse.
Je caresse une joue avec la paume de ma main.
Pas n'importe laquelle.


Novembre s'achève.
Novembre.

23 novembre 2009

Le petit jeu du lundi soir !

.
Ci-dessous, des extraits d'une Constitution actuellement en vigueur dans un pays du monde. Quel est ce pays ? (On ne triche pas !)
.
Article 127. C'est un droit et un devoir de chaque génération de protéger et maintenir l'environnement à son profit et à celui du monde futur. Toute personne a un droit individuel et collectif à jouir d'une vie et à un environnement sur, sain et écologiquement équilibré. L'État protégera l'environnement, la diversité biologique, génétique, les processus écologiques, les parcs nationaux et monuments naturels et les diverses zones d'une importance spéciale pour l'écologie. Le génome des êtres vivants ne pourra pas être breveté, et la loi qui porte référence aux principes bio-éthiques réglementera la matière.
C'est une obligation fondamentale de L'État, avec l'active participation de la société, de garantir que la population puisse se mouvoir dans un environnement libre de contamination, où l'air, l'eau, les sols, les côtes, le climat, la couche d'ozone, les espèces vivantes, soient particulièrement protégés, en conformité avec la loi.
.
Article 129. Toutes les activités susceptibles de générer des dommages à l'écosystème doivent être préalablement accompagnées d'études d'impact environnemental et Socioculturel. L’État empêchera l'entrée dans le pays de déchets toxiques et dangereux, ainsi que la fabrication et l'usage des armes nucléaires, chimiques et biologiques. Une loi spéciale réglementera l'usage, la manipulation, le transport et le stockage des substances toxiques et dangereuses.
.
Note : en France, à ce que j'en sais, les questions écologiques sont reléguées à la Charte sur l'environnement présente dans le Préambule de la Constitution. Le préambule a une valeur uniquement philosophique pour orienter l'interprétation de la Constitution.

21 novembre 2009

"On a manqué d'une chaise hier soir ! Non je veux dire que ... elle avait disparu quoi !"

.
.




Malgré l'article publié juste en dessous, je tiens à rassurer mon cher public :
Je me pose des questions, mais je vais très bien !

J'ai seulement eu une expérience nocturne et étrange, des cauchemars récurrents et ... oh ! J'ai oublié.

Bon, voilà, j'ai encore lu un article qui parlait de sexualité (ou plutôt de lenteur). Du "slow sex" plus exactement.

Le credo de One Taste: prendre son temps pour prendre son pied. Enfin surtout pour que la femme prenne son pied car le plaisir féminin est au coeur des préoccupations de la quarantaine de personnes qui vit ici à demeure et pratique intensément le yoga et la méditation pour parvenir à ce noble but. Acmé de leur apprentissage: la «pratique matinale».

Apprend-on.
Puis l'illustration est quand même sublime.

Héhé, j'ai envie de dire que bientôt je pourrai écrire mes propres chroniques à ce sujet !

Mille et une nuits m'éloignent de moi

.
Entre pesadillas y muertos,
mis noches se vuelven tan corta
que pronto no las podré ver pasar.
.
"La historia tiene la realidad atroz de una pesadilla, la grandeza del hombre consiste en hacer obras hermosas y durables con la sustancia real de esa pesadilla." Octavio Paz.

.


Quand on sent le destin, on ne le fuit pas.
Point.




Janis Joplin, Elliott Landy
.

15 novembre 2009

"Une représentation récente qui fait de la sexualité l'un des vecteurs de la « qualité de vie » qu'il est socialement prescrit de rechercher."

per.
.
Rue 89 publie ce soir un article très intéressant. Ici.
Cela fait deux ou trois fois que j'entends parler de cela avec pas mal d'interrogations qui me viennent en tête.

Il est très difficile de s'exprimer sur ce sujet, il faut choisir précautionneusement les mots employés et j'ai l'impression d'être totalement inculte sur la question. Je vous laisse donc lire l'article et donne tant bien que mal et en vrac quelques unes de mes impressions.


J'apprécie d'abord énormément que le fait d'avoir une sexualité soit ici considéré comme un droit pour tous. Ca n'a longtemps pas été le cas pour les femmes (de nos jours ça ne l'est je crois pas partout) mais avant cela je dois avouer que je ne m'étais jamais posée la question en ce qui concerne les personnes handicapés.

Ensuite, à chaud et sans y réfléchir, je ne parvenais pas à comprendre comment on pouvait assimiler cela, cette "thérapie", à de la prostitution. J'ai tenté de détricoter la chose et me suis rendue compte que si je distinguais les deux c'était seulement à cause de la connotation que prend le mot prostitution aujourd'hui. Je me souviens d'un vieux 2000 ans d'histoire sur la prostitution sous la Rome Antique qui n'était ni taboue ni marginale. Je pense aussi au Strass, le syndicat des prostituées. Et finalement, me dis qu'il serait sans doute bon d'instituer la prostitution comme un véritable métier à visée thérapeutique. C'est légitime à partir du moment où avoir une sexualité est un droit.

Après cela, je m'interroge peut-être naïvement sur les difficultés de travailler dans ce domaine, sur le consentement plus ou moins certain des patients et autres détails cruciaux.

Mais ce que j'en retiens surtout c'est qu'en ouvrant un débat comme celui-ci, on est bien loin de ce qui a court en ces temps-ci, on ouvre vraiment une réflexion sur un changement de moeurs et de perception du sexe. Et plus que des palabres sur l'identité française, c'est ce genre de questionnements qui je crois mérite que l'on s'attache à lui.
.

Battle

.
Merci à Fanny et à Jérémie qui ne savent sans doute pas le bien qu'ils m'ont fait.
Et à Mélanie, qui elle, j'en suis sûre, le sait.
. .
Alors, ce soir, entre une tribune sur ce cher Obama et une animation en Sciences sociales, je me livre à une super battle musicale comme ils disent les jeunes :



.
Françoise Hardy contre la Marina.

.
Autant vous dire que ce que je considérais être la chanson la plus triste du monde il y a cinq minutes n'a aucune chance !

. .
Et pour le reste,
Nous verrons !
.

.
..

.
Ps : Oh et puis non ! Pour ce soir le vainqueur est la sublime China Forbes !
.



Photo :
Julien Levy, Frida Kahlo, 1938.

14 novembre 2009

"No hables en plural" y otras cosas del monton.


.

C'est incroyable comme les réflexes reviennent vite. Je l'ai déjà dit quelques notes plus tôt. J'ai des larmes dans les coins des yeux alors j'écoute une voix qui me consolait il y a six ans de cela, six ans presque exactement ; ma mère m'avait offert le disque pour mon anniversaire.

.

J'ai demandé à mon petit frère d'attendre quelques minutes avant de venir discuter avec moi. Je devais relire ce texte. Un très bon texte qu'a écrit celui que j'aime. Il a changé les noms mais je pense qu'il parle de nous. C'est peut-être à cause des trois heures d'étude de documents ce matin que je me mets à décortiquer ses mots. Je tente de les déshabiller.

.

Il est fatigué et ne veut plus me voir pendant un moment. Il est fatigué. Nous ne nous verrons plus pendant des mois ou peut-être un an. Cela devrait sans doute me tuer de dire cela, mais je le comprends.

.

Je ne suis pas morte.

Plus que tout, j'apprends la patience.

.

Il dit qu'il a peur. Moi j'ai la nuque qui chauffe, qui brûle, c'est un liquide brûlant et totalement immatériel qui remonte de mes épaules jusqu'à la naissance de mon crâne. Cela faisait un moment que cette eau brûlante et épaisse m'avait oublié.

.

Nous avons discuté ce matin. J'ai aimé qu'il m'accompagne, j'espère qu'il ne se sentait pas obligé. Il m'a parlé de réincarnations, de ce qu'il avait déjà lu, de ce qu'il avait pensé et réfléchi. Une réflexion nait d'un miroir, ce n'est pas un verre oculaire. Il me parle donc, cela arrive souvent. Il joue de la musique. Il peint, il dessine. Il écrit bien. Il réfléchit le monde, il vit, il rit. Et j'aime quand il me montre tout ce qui nait de lui et qu'il me surprend.

.

Jeudi soir par exemple, je crois que nous avons pleuré. Quelques instants plus tard, nous étions si heureux de nous retrouver. Je n'oublierai pas ce sourire. Quel heureux bonheur de savoir qu'un tel sourire peut exister. Il m'a montré cette grande feuille, ces silhouettes, du sang et de l'or. J'étais essoufflée et j'ai trouvé ça très beau. Je regrette de ne pas lui l'avoir vraiment dit, j'espère qu'il le lira.

.

J'aime tellement lorsqu'il crée. Aux premiers jours, j'avais écrit :

.

« Il crée et l’idée en devient brûlante. Le pressentiment concret.

Et ses doigts qui courent, et son application douce et l’infini. L’infinie vérité, du moins.

Mon corps à l’âme se soumet. »

.

C'est toujours vrai.

.

Ce même soir il m'a dit avoir l'impression que je ne souffrais pas qu'il vive, qu'il expérimente, qu'il crée sans moi. Comment cela aurait-il pu me laisser insensible ? J'y ai pensé, beaucoup. Et je crois sincèrement que ce n'est pas le cas. Je veux qu'il vive, qu'il soit heureux avec et sans moi. Je veux sans cesse le redécouvrir, comprendre comment ce qu'il a connu lorsque je n'étais pas là a pu le transformer, ce qu'il a pu découvrir et aimer. Et je décide préférer cela au désir social d'un amour unique.

.

Je crois aussi que mes peurs ne doivent pas le dévorer comme les siennes ne doivent pas compresser ma nuque. J'ai une absolue confiance en lui, elle s'est renforcée aujourd'hui, hier et le jour d'avant. Mais pour ne pas qu'elle s'ébranle, il ne faut pas que nos peurs nous violentent.

.

Je pense souvent à mon père ; il disait à mon frère – effrayé par le monde – que seuls les idiots n'avaient jamais peur. En grandissant les contradictions ont fait leur travail mais d'elles est née une certitude qui, je pense, continuera à m'accompagner aussi longtemps que je cheminerai : la peur, c'est elle qui détruit mon humanité à feu doux, c'est elle qui m'éloigne de ce que je suis, c'est elle qui me détache de l'amour.

.

J'ai encore peur pour l'instant. C'est elle qui trempe ma nuque dans de l'eau croupie. Effectivement, j'ai peur qu'il ne m'aime plus en préférant quelque chose que je ne pourrai physiquement jamais être, physiquement ce serait sans doute le plus injuste. Il pourrait préférer des traits de caractères plus doux et moins fatiguant. Ou se lasser d'une enfant.

.

Mais ce serait une erreur, je ne suis pas une enfant.

Je suis une femme. Je le suis devenue en comprenant mes caprices. Et en grande partie grâce à lui. Je ne le remercie pas pour tout, je crois que cela l'ennuierait.

Je suis aussi devenue une femme en acceptant la fameuse dénomination qui avant me dégoutait.

.

Je ne veux plus jamais lui faire de mal. Jamais. La simple idée de l'avoir fait me révulse. Des fois, lorsque l'on souffre on croit que l'on irait mieux en blessant la personne. Cela m'est déjà arrivé avec lui. Ce n'était même pas le cas mardi, lorsque je lui ai dit ce qui l'a le plus blessé. Le pire est peut-être qu'il n'y avait aucune arrière pensée. J'étais seulement soulagée par l'ordre que je venais de mettre dans mes idées. J'étais soulagée de savoir si je l'aimais ou non, et heureuse que la réponse soit oui. Il n'a rien laissé paraître. Et quand il me l'a dit j'ai tenté de lui demander de crier, de pleurer, d'en faire trop dans ses moments de détresse. Mais je crois qu'il n'est pas exubérant comme moi.

.

Avant d'écrire cela, je pensais à sa bouche, a son odeur. Je sais que j'en serai bientôt privée et c'est difficile. Peut-être pour plus longtemps que je ne le crois. Ce ne sont que des détails physiques. Je serai aussi sans doute privée de sa joie solaire, de ses conseils, de sa lumière sur le monde et sur mes pensées. Comme tout était obscur avant lui !


J'oublie tellement de choses, j'oublie le mal que je me donne pour lui plaire, pour ne pas l'agacer. J'oublie de dire la douleur que j'ai à voir que cela ne marche que quelques fois. Qu'il est dur de l'émerveiller. J'oublie de dire que son bonheur est le mien, je le crois, je le sais. J'oublie de dire que je l'aime. Je ne sais pas dire comment je l'aime. Il y a bel et bien des choses indicibles. Trop fortes, trop fortes pour être dites.

.

Alex Webb

J'ai donc grandi en écoutant inlassablement ce disque de Shakira. Et aujourd'hui je me dis qu'il m'a peut-être nui. You're the one I need. Comment, après cela, peut-on être sain d'esprit ?


Changeons.

.

.

.____________

.

.

J'achève d'écrire ce texte en sachant que je le publierai dans l'instant sur mon blog. Il n'est pas destiné aux lecteurs habituels. Vous pouvez le lire, c'est bien entendu public. Mais je ne souhaite pas de jugement de valeur, pas de conseil, pas de moquerie. Pas de commentaires en somme.

Je le publie car je veux qu'il le lise. Et je ne veux pas l'embêter par courriel. Bonne idée ou pas, tant pis, je ne veux pas savoir.


.
(Por primera vez lloré escribiendo palabras.)
P

.

10 novembre 2009

Buscando la ternura

.
On m'a fait très mal,
Mon esprit a refusé la douleur
Et c'est mon corps qui en a pris la charge.
.
On m'a fait du mal.
Mais maintenant, je suis libre.
.
.
Que ceci demeure comme une trace indélébile
de mon chemin.
.

2:41 : "L'amour est un sentiment petit bourgeois."

-
.
Je ne dors plus.
Et me demande s'il se doute du pourquoi.
.
.
(Restons fidèle dans ces cas là.)

.
/

La jetée, 1962.
(Jamais vu)
.

08 novembre 2009

4 cours de Verdun


.
Vécu aujourd'hui : l'un des moments les plus forts de ma vie.
Il a duré une seconde.
.
J'ai poussé une porte et à ma grande stupeur, elle ne m'a pas résisté.
.
Que faisais-je devant cette porte, dans une autre ville que les miennes, seule, à presque une heure du matin ?
Quelle impulsion m'y avait menée ? Quelle goutte d'alcool ?
.
J'ai d'abord jeté un coup d'oeil à travers le verre, il faisait noir à une heure pareille. Les boîtes aux lettres, les carreaux sur le sol, rien n'avait changé. Seules les proportions avaient réduit.
.
Que faisais-je devant cette porte, dans une autre ville que les miennes, seule, à presque une heure du matin ? J'ai poussé le premier battant, celui de droite, il est resté immobile. C'est normal, il est plus de minuit. J'ai poussé l'autre battant, et c'est ici que se tient la seconde ; stupéfiante. Un univers oublié qui s'ouvrait à moi. Un sarcophage perdu depuis des années.
.
La porte s'est ouverte. (Je ne me souviens plus de son grincement.)
.
Derrière elle j'ai retrouvé une odeur que j'avais perdu il y a huit ans de cela. Et j'ai fait le lien entre des dizaines de rêves qui m'étaient apparus durant ces huit années et le réel incarné. Des rêves d'escaliers tortueux, la torture de ne pas arriver au sommet, l'absurdité des enchevêtrements.
.
Je n'ai pas monté les escaliers cette nuit. J'avais peur qu'on m'y découvre puisque j'avais allumé la lumière.
.
J'aurais sans doute dû pleurer, c'était bien mon genre.
Mais l'instant était si beau, si attendu et si imprévu en cette nuit du 7 novembre que je ne pu m'y résoudre.
J'ai souri. Je me suis avancée sur la pointe des pieds pour ne pas faire trop de bruit.
L'odeur perdue il a huit ans.
.
Un instant.
.
Puis je me suis enfuie,
Heureuse.
.

07 novembre 2009

Dans mes mains

.
L'ambiance.

..

7 novembre 2009,
.
Hier, j'ai eu deux fois la même conversation avec deux hommes différents. Je ne connaissais ni l'un ni l'autre.
Quel pays ? Quelle ville ? Et la même réponse : "Ah, Chaouia."
Avec, la deuxième fois, un "on est tous berbères" en prime. Je ne m'étais jamais pensée en ces termes. Mais j'aime bien, cela m'exotise !
. .
.
Entre temps je réapprends à transmettre.
C'est sincèreme
nt que je m'éveille.
Ce matin, hier, avant-hier dans la nuit ... J'ai les même réflexes.

Mais il y a des gens qui m'aiment.
.
Ce soir, cette nuit, il y en aura d'autres.
.
Car lorsque je ne ne trébuche pas, je suis un sourire.
Je veux donner les baisers les plus doux. Je veux être sagesse.
Je veux être heureuse ; c'est dire que je le suis.
.
.
.

. . .
And I loved your smile.
.
On peut penser autrement que par mots. L'exemple que j'en ai est ton souvenir. Je peux réfléchir par couleurs, que je n'ai pas besoin de décrire ; je peux réfléchir par sensations déjà vécues ; je peux réfléchir hors de ma conscience. Je peux penser autrement, lorsqu'il y a des sourires.
.
Laissez-moi exploser. Laissez-moi rire !
.
I loved your smile,
Joyeux anniversaire Yohan.
.

02 novembre 2009

Je me jette, j'avance, je suis fière et orgueilleuse.

.

« Ne pleure pas ma sœur car tu portes le Monde ; n’écoute pas les bâtards qui voudraient te voir triste car Terre-Mère est malade mais Terre-Mère résiste. »

.

Quand rompre avec la douceur ?

Je suis la terre ébranlée et je m’énerve et je détruis.

.

Et je regarde autour de moi, le bonheur me submerge car j’en ai la force.

Amor Fati.

C’est ainsi que je suis libre, je ne vois pas les autres qui ont des plaisirs plus bourgeois que les miens, les manières qui me tailladent, les détails qui m’agacent.

L’amour ?

Je suis seule au Monde et parmi tout ce qui m’entoure, entre les autres, je suis seule, multiple, pleine, vide, lisse et éruptive. Je n’ai besoin d’aucun particulier.

J’aime le Monde.

.

Les limites sont dans ma tête.

.

Et derrière, il y a l’or.

.

.

(Vous me semblez ridicules

Mais je suis sans doute envieuse

D'être à jamais trop loin.

De ne jamais être tout à fait humaine,

Je suis sans doute envieuse.)

.