Si d’Istanbul je ne devais retenir qu’un son, ce serait l’appel à la prière qui fuse de tous côtés et la rumeur pressée dans les mosquées discrètes. Si d’Istanbul je ne devais retenir qu’une odeur, ce serait celle du Bazar aux épices, celle particulière que certains appellent « l’odeur du bled » dans mes souvenirs, comme une ligne dessinée à travers mon enfance. Si d’Istanbul je ne devais retenir qu’une saveur, ce serait la plus récurrente et la plus ordinaire, celle du thé. Si d’Istanbul je ne devais retenir qu’une texture, ce serait le grain de peau de Lionel. Si d’Istanbul je ne devais retenir qu’une image ... oh, je me refuse à cela.
Il m’est de toute façon impossible de retenir Istanbul ; c’est un écoulement de sable entre mes doigts.
D’Istanbul, je ne retiens que mon souffle.
Quoiqu'il en soi, n'oubliez pas ...
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3 commentaires:
:) bravo pour cette belle prestation !
... Et bientôt, "Moscou, c'est trop chou", avant le traditionnel bien sûr "Saint-Chamond c'est trop bon".
Je me vois bien balancer un "Mexico, c'est trop chaud !" ...
Saint Maurice, c'est ... plein d'épices ? ... un caprice ? ... mais que fait la police ?
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