14 juillet 2009

Au milieu des foules et dans la solitude.

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J’ai envie de cogner mes poings contre les murs ; ceux qui m’entourent et tous les autres. Je veux crier et que l’on me donne une explication, une explication qui comporterait un semblant de réalisme. M’assurer que ce ne sont pas des fantômes que je place devant mes yeux comme des marionnettes dans un théâtre, m’assurer que ce n’est pas une distraction pour égayer mes heures endormies sous la chaleur. Alors il faut que j’écrive sinon mon corps va imploser. Ca y est, déjà les décors reviennent, les éléments qui s’emboîtaient et ont un peu terni sont de retour. Tout se remet en place pour que je me distraie dans mon théâtre personnel. Et les lettres de son nom s’écrivent d’elles mêmes. Je ne distingue plus le vrai du faux, la divinité et son aléatoire sont en moi. Je suis la divinité et son aléatoire.

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Son visage est réapparu derrière mon visage.

(Qu’il reste ou disparaisse.)

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1 commentaire:

Anonyme a dit…

Sainte Aléa a donc besoin de s'exprimer... Ben voilà, moi aussi je parle sans contexte. On a la même maladie : la logorrhée poétique ! ^^ Je te conseille d'aller voir tes anciens messages, j'y ai posté quelques commentaires qui pourraient t'intéresser.

Et si ça t'intéresse, sache que je viens de créer un blog : l'adresse c'est http://etoiledumarin.over-blog.com/

Etant donné que ton blog est intéressant, si tu le désires, je peux mettre un lien sur le mien qui y mène. C'est toi qui vois.

Bonne vacances,

AntiNomos