31 juillet 2009

Lorsque l'ego humain s'écrase.

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Au parc, je marchais pieds-nus quand je tombai face à face avec une splendide sculpture représentant le globe terrestre que sept hommes dénudés cherchaient à soulever à l’aide d’un levier. Je restais interpellée par le fait que ne soient représentés que les pays du G7 sur le globe ainsi qu'à la vue d'un écriteau indiquant que ce monument était en l’honneur de la paix et de la justice dans le monde ; le tout sponsorisé par la société générale et le crédit lyonnais.

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Me voyant ainsi arrêtée au milieu du chemin, un homme en vélo vint me rejoindre et me dit qu’Archimède avait formulé une loi qui voulait qu’avec un levier et un point d’appui, les humains pourraient soulever la Terre s’ils le voulaient.

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« Regardez, il manque le point d’appui », observa-t-il.

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Donnez-moi un point fixe et un levier et je soulèverai la Terre.
................................................Archimède.

29 juillet 2009

A Mathilde

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NOS POILS SONT DES VASES COMMUNICANTS.

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25 juillet 2009

Et ça m'énerve !

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Dans sa maison un français,

Regardait par la fenêtre,
Un clandestin venir à lui

Et crier ainsi :

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« Citoyen, citoyen,
Ouvre-moi

Ou la police m’attrapera

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- Humain, humain,

Entre et viens,

Me serrer la main ! »

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Voilà, après une semaine à bosser dans un centre de loisir d’un « quartier sensible » (ooh oui !) de Saint Etienne, je suis toute transformée :

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1° Je suis tombée amoureuse d’un amour de petit garçon de 3 ans turbulent. Je suis tellement une bonne animatrice que quand il faisait des bêtises, j’avais au moins la bonne idée de me cacher pour rire.

2° Je connais plein de chanson trop fun !

3° Ma patience a augmenté de 400 % !

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Cependant, ça n’a pas été facile ; je me suis sentie comme Marry Poppins en partant. Je devais quitter ces adorables têtes blondes (euh ... en réalité, je n’avais jamais vu autant de têtes brunes et bronzées au mètre carré avant cela) et surtout Yacine, le nouvel amour de ma vie, sans montrer que j’étais super triste et en jouant à l’adulte distante.

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MAIS JE NE SUIS PAS UNE ADULTE DISTANTE ! Oh ça non ! Moi, quand je voyais les enfants gambader en hurlant et les animatrices s’énerver en hurlant, quitte à hurler, j’aurais aimé le faire en gambadant !

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Et à chaque fois, je me faisais surprendre par le fait que je n’étais plus une enfant.

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Enfin, presque plus une enfant.

17 juillet 2009

19 Mars

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En lisant cela ce soir, je me suis souvenue de ce qui est écrit ci-dessous. Je me suis dit qu’il serait peut-être bon de le publier ici.

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Le jeudi 19 mars 2009, je suis arrivée en train à Lyon où je suis des études à l’IEP dans la matinée et je me suis rendue directement à la station de métro Monplaisir-Lumière en vue de participer à la manifestation officielle qui avait lieu ce jour là. J’ai terminé la manifestation aux environs d’une heure et demie.

Une Assemblée Générale était prévue à 16 heures dans le Grand Amphi de l’IEP. Avec mon copain, L., nous sommes arrivés avec une demi-heure environ de retard. Nous traversons la cour du Centre Berthelot en direction du bâtiment pédagogique de l’Institut. Une fois franchie la grille qui mène à la rue Etienne Rognon (grille où attendaient quatre ou cinq jeunes hommes qui n’appartiennent pas à l’IEP), nous commençons à nous interroger à la vue d’une groupe de CRS en uniforme et d’un nombre plutôt important (une cinquantaine) de jeunes rue Appleton (je ne les observe pas avec attention mais un rapide coup d’œil ne me pas permet d’en reconnaitre). Il y a du monde devant l’entrée principale du bâtiment, nous nous frayons un chemin parmi eux, on nous laisse passer à l’intérieur mais je vois bien que les entrées sont filtrées.

Une fois à l’intérieur, dans l’Atrium, je croise ma professeure de sociologie et lui demande ce qu’il se passe. Elle me résume rapidement les événements : des lycéens ont continué la manifestation officielle, en prenant un chemin non autorisé par la préfecture Ils étaient accompagnés de quelques étudiants et travailleurs et auraient injurié ou lancé des canettes en direction des policiers avant d’être évacués par une chaine humaine formée par les iepiens en AG et de se réfugier dans le Grand Amphi.

Grand Amphi dans lequel nous nous rendons immédiatement et où je remarque un certain nombre de visages inconnus. En suivant les discussions qui ont lieu entre les lycéens, les étudiants et la tribune, je comprends un peu mieux la situation et les détails s’éclaircissent. On pense qu’il y a des RG dans la salle, on leur demande de sortir en leur rappelant que leur situation est illégale. Il y a beaucoup de mouvement dans l’Amphi, des gens entrent et sortent, la présidente de la tribune demande à ceux qui sont debout de s’asseoir dans la mesure du possible. Les débats s’engagent sur les mesures à prendre : certains considèrent que l’IEP n’est pas un « monastère », que l’on ne sait pas ce qu’il s’est passé entre les manifestants sauvageons et les policiers ; en bref, que l’on ne doit pas abriter les « réfugiés ». D’autres, la grande majorité, se montrent solidaires.

Nous avons eu plusieurs messages des professeurs négociant avec les forces de l’ordre, premièrement ceux-ci ne voulaient pas quitter les lieux ; deuxièmement, on nous apprend que la commissaire va venir ; troisièmement que celle-ci refuse de donner l’ordre à ses hommes de partir ; enfin, qu’après les négociations, le quartier sera finalement évacué et que personne ne sera arrêté mais qu’il faut attendre une demi-heure ou trois quarts d’heure avant de sortir du bâtiment.

On commence à s’organiser et à dire qu’il ne faut pas avoir confiance en la police – même si les professeurs nous ont assuré qu’ils avaient eux totalement confiance et qu’ils ne nous fourniraient pas d’informations non fiables. On propose la formation de groupes d’une vingtaine de personnes – lycéens comme étudiants – pour sortir en sécurité de l’institut et du quartier. L. et moi restons dans l’amphi pendant qu’il se vide un peu. Je ne sais pas si certains sont sortis à ce moment là mais je suis certaine que le temps imposé avant la sortie (je ne sais pas ce qui expliquait qu’il soit aussi long) n’était pas encore écoulé.

On essaie de continuer l’AG qui avait commencé mais cela apparait vite comme peu pertinent et incommode. L’AG est donc déclarée close et reportée au lendemain.

Nous sortons de l’Amphi pour nous retrouver dans l’Atrium. Un petit moment de flottement se fait. Au bout d’une dizaine de minutes on apprend par mégaphone qu’il y a eu deux arrestations, mais on ne sait pas à quelle heure exactement. Il me semble qu’au moment où j’apprends la nouvelle, les 30 - 45 minutes demandées étaient écoulées. La décision est prise de se rendre à Lyon 2 pour y déposer les lycéens qui ne voulaient pas continuer et se rendre par la suite au commissariat du 7ème arrondissement à Jean Macé. On ne veut pas de manifestation sauvage mais néanmoins on désire rester en groupe serré, nous marcherons donc sur les trottoirs en respectant la signalisation.

Arrivés à Lyon 2, on apprend cette fois que les arrêtés ont été déplacés au commissariat central, dans le 8ème. La confiance ne règne pas après ce qu’il s’est passé, on décide donc de se rendre quand même à Jean Macé. Le déplacement se fait dans le calme, dans une ambiance bonne enfant même. Lorsque quelqu’un soumet l’idée de créer des groupes par affinité au cas où cela tournerait mal, l’on trouve cela un peu exagéré.

Une fois face au commissariat, des policiers en civil sur le perron nous regardent, l’air amusé. On crie « libérez nos camarades ». La commissaire sort et vient nous annoncer qu’ils ont été déplacés mais que si ça nous amuse, nous pouvons rester là toute la nuit tant que cela se fait dans le cadre de la loi. Je regarde l’heure sur mon portable, il est 18h35. Nouveau moment de flottement, on se dit qu’il faut vérifier l’information donnée par la commissaire. Après cinq ou dix minutes, on se dirige vers le tram T2, avenue Berthelot pour se déplacer jusqu’au commissariat du 8ème. Nous sommes donc sur la place Jean Macé. Je m’avance jusqu’au croisement entre la place et la rue du Professeur Grignard, je suis sur le passage piéton quand, tournant ma tête en direction de la rue perpendiculaire, je vois trois ou quatre hommes en civil, brassards oranges et ce que je devine être un flash ball sur la poitrine (je n’en avais jamais vu auparavant). Ils se rapprochent vivement. Le premier saisi le jeune homme qui est juste à mon côté, le secoue violemment en lui disant « Monsieur, venez avec nous ». Là, il y a un brusque changement : tout était alors calme et presque silencieux, il y avait seulement un peu de monde dans la rue et c’était l’unique point qui différenciait ce soir de tout autre soir (j’emprunte le métro place Jean Macé tous les jours) ; et soudain l’agitation se fait. La personne saisie par le bras se débat pour qu’on la lâche ce qui donne un prétexte aux hommes en armes pour braquer ces dernières sur toutes les personnes présentes. Je reste immobile, tétanisée par la violence subite. Les cris fusent. Je vois un homme pointer son flash ball sur nous, il se tient du côté du métro, j’en vois un autre du même côté de la rue. A ce moment là, je me dis qu’ils doivent être environ cinq mais il y a beaucoup de mouvement. Très vite, L. qui me tenait la main m’entraine dans le café en face du passage piéton. A l’intérieur, je vois que tout le monde se disperse. La propriétaire du café me dit de rentrer, de ne pas ressortir, que c’est dangereux et qu’il se passe quelque chose d’anormal puisque c’est la BAC qui mène l’opération.

Nous sortons du café une fois que nous avons vu que le calme revenait un peu, puis passent devant nous quelques uns de nos camarades iepiens qui nous disent de venir pour retourner devant le commissariat – l’un d’entre eux, bouleversé, est en larmes. Je vois aussi une lycéenne qui avait pris la parole dans l’Amphi à l’IEP en pleurs, elle est prise en charge par un passant. L. et moi ne suivons pas les iepiens en route de nouveau pour le commissariat, nous discutons et trouvons inutile d’y retourner. Puis j’insiste pour savoir ce qu’il s’y passe. Nous faisons alors le tour par les rues Chevreul et Renan. Nous nous tenons à distance mais nous nous apercevons que l’ambiance est plus calme. Nous passons un coup de fil au troisième membre de notre groupe d’affinité – T. – qui nous dit qu’il est lui devant le commissariat et qu’il ne sait pas ce qui va se passer. Nous décidons de rentrer.


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Vers quelle latitude vas-tu ?

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J’ai des prénoms écrits sur les poignets, de vieux prénoms.

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- Tu retrouveras la magie de ton corps en dormant près de son nom le nombre de jours nécessaires.

- Quel nombre ?

- Cela dépend de toi, si ton esprit a été façonné par les chiffres mythiques de la pensée occidentale ... le sept sans doute, voire le douze. Mais si tu ne te limites pas à cela, le nombre pourra être autre. Plus vieux que notre civilisation, c’est possible. Plus vieux que notre monde ; il pourrait bien être insensé.

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L’un signifie l’offrande, l’autre le don du soleil et le dernier est la salvation. Le loup a disparu. Le lion est là. Le lion, l’arbre et le taureau. Voici revenir les temps très anciens. (Un visage de Mer Rouge ou de Nil, les eaux mythiques.)

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"Le désir des hommes, l'amour, la mort."

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« Pour moi ne comptent que ceux qui sont fous de quelque chose, fous de vivre, fous de parler, fous d’être sauvés, ceux qui veulent tout en même temps, ceux qui ne baillent jamais, ceux qui ne disent pas de banalités, mais brûlent, brûlent, brûlent ... »

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Kerouac me rappelle un moment que j’ai vécu,

à m’appliquer à ne pas dire de banalités

et à attirer l’attention

d’un être qui brûle.

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« J’ai l’impression d’être hors du monde » avais-je dit.

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Mais la démesure est-elle meilleure que l’équilibre ? Je suis persuadée que les deux sont compatibles et peuvent se mêler dans un feu de joie. La vie m’a toujours crié que la sagesse et la folie étaient siamoises. Comme un alliage indestructible. La vie m’a donné le nom de la première et je l’espère un destin brûlant au nom de la seconde.

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Je me suis réveillée d’un long sommeil.

Ils verront.

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14 juillet 2009

Au milieu des foules et dans la solitude.

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J’ai envie de cogner mes poings contre les murs ; ceux qui m’entourent et tous les autres. Je veux crier et que l’on me donne une explication, une explication qui comporterait un semblant de réalisme. M’assurer que ce ne sont pas des fantômes que je place devant mes yeux comme des marionnettes dans un théâtre, m’assurer que ce n’est pas une distraction pour égayer mes heures endormies sous la chaleur. Alors il faut que j’écrive sinon mon corps va imploser. Ca y est, déjà les décors reviennent, les éléments qui s’emboîtaient et ont un peu terni sont de retour. Tout se remet en place pour que je me distraie dans mon théâtre personnel. Et les lettres de son nom s’écrivent d’elles mêmes. Je ne distingue plus le vrai du faux, la divinité et son aléatoire sont en moi. Je suis la divinité et son aléatoire.

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Son visage est réapparu derrière mon visage.

(Qu’il reste ou disparaisse.)

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09 juillet 2009

Comme c'est étrange ...

Ce soir, assise au milieu du vert et sous le soleil, je me suis rendue compte que,

Césaire écrit :

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dans le temps et les confins

assistant à ton assaut sévère

et de mon sang luciole parmi les lucioles

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Et plus loin ...

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soleil étourdiment distribué aux vers luisants

en brûlant en sang pur une attente incrédule

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J’ai l’impression mystique que Césaire a écrit pour nous quelques uns de ses vers.

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07 juillet 2009

Cycles (d'une année à l'autre).


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(Souviens-toi de toutes ces fois où, par politesse, tu mentais lorsque l’on te demandait comment tu allais. Et détruis-les.)

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Il a arrêté le scooter au milieu de nulle part, au centre du monde. « On s’arrête ? » Nous nous sommes avancés, il m’a dit qu’il y aurait peut-être des vers luisants, qu’il aurait aimé me les montrer. Jamais l’éventualité de voir des vers luisants pour la première fois ne m’avait paru si accessoire. Nous nous sommes embrassés. « Oh, regarde ! » Je lui montrai du doigt le feu d’artifice qui éclatait au fond du ciel. La lune bientôt pleine et quelques étoiles, l’odeur de la paille et les humains qui passèrent dans leurs carcasses de métal nous en seront témoins. Pas les vers luisants.

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Lui en a peut-être aperçu entre ses cris et ses larmes, moi je les attends.

L’attente. Toujours.

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Je me suis éclairée autrement,

Ses pleurs sur mon corps

Brûlant.

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Plus tard, je lui dirai que ce que j'aime quand je suis avec lui, c'est entendre son coeur qui bat et savoir qu'il respire,

Sentir qu'il est vivant.

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L'attente. Toujours.

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02 juillet 2009

Misunderstood by myself.

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J’aimerais être emplie de pureté.

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But I’m just a soul whose intentions are good.

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On fera avec.

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01 juillet 2009

Rhetorica

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Idiota,
perdiéndote en el laberinto de tu idioma,
Te atreves a confundir con el infierno
tu triste invierno.

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Con dedicación a Raúl Frías.