. En passant en gare de Rive de Gier, il y avait un arc-en-ciel. J'ai souri sincèrement, soulagée. Je vais recommencer à regarder les signes et à croire les intuitions avec plus d'attention.
Lorsque nous sommes arrivées à destination Delphine et moi, il faisait beau. Delphine a changé je trouve, elle est fatiguée, elle a perdu un peu de sa grâce. Mais je sais que sa grâce est toujours là, on ne perd pas ces choses là facilement. Elle m'a raccompagnée jusqu'à chez moi. Elle est précieuse.
Je suis arrivée dans la cuisine, ma mère m'a embrassée, ce n'est pas habituel. Je suis montée dans la chambre de mon frère, il écoutait du Ray Charles. Je me suis tout de suite sentie merveilleusement bien. Le soleil entrait encore par les fenêtres et le ciel était très bleu. Le plus bel instant de ma vie ? J'ai dansé, j'étais heureuse, je me suis vue dans le miroir et me suis trouvée magnifique. Simplement jolie et rayonnante, les larmes ont lavé mon visage de tout artifice, je me suis vue telle que je suis. Je suis quelqu'un de bien, je suis belle de l'intérieur.
C'est ce qu'on appelle la joie. Elle vient quand on ne s'y attend pas, elle est surprenante, c'est ce gonflement de la poitrine absolument inexpliqué. Je suis vivante. Tellement, vivante, et le monde me suffit.
Demain je pleurerai peut-être, j'aurai sûrement peur. Mais je suis confiante, à l'écoute.
Et je ne suis pas seule, merci à mes trois compagnons de la nuit, merci à Jérémie. Et aux autres, à tous les autres, Delphine et mon éternelle Mélanie. Merci à Noémie et ses larmes. Merci à la beauté du monde.
.
Lorsque nous sommes arrivées à destination Delphine et moi, il faisait beau. Delphine a changé je trouve, elle est fatiguée, elle a perdu un peu de sa grâce. Mais je sais que sa grâce est toujours là, on ne perd pas ces choses là facilement. Elle m'a raccompagnée jusqu'à chez moi. Elle est précieuse.
Je suis arrivée dans la cuisine, ma mère m'a embrassée, ce n'est pas habituel. Je suis montée dans la chambre de mon frère, il écoutait du Ray Charles. Je me suis tout de suite sentie merveilleusement bien. Le soleil entrait encore par les fenêtres et le ciel était très bleu. Le plus bel instant de ma vie ? J'ai dansé, j'étais heureuse, je me suis vue dans le miroir et me suis trouvée magnifique. Simplement jolie et rayonnante, les larmes ont lavé mon visage de tout artifice, je me suis vue telle que je suis. Je suis quelqu'un de bien, je suis belle de l'intérieur.
C'est ce qu'on appelle la joie. Elle vient quand on ne s'y attend pas, elle est surprenante, c'est ce gonflement de la poitrine absolument inexpliqué. Je suis vivante. Tellement, vivante, et le monde me suffit.
Demain je pleurerai peut-être, j'aurai sûrement peur. Mais je suis confiante, à l'écoute.
Et je ne suis pas seule, merci à mes trois compagnons de la nuit, merci à Jérémie. Et aux autres, à tous les autres, Delphine et mon éternelle Mélanie. Merci à Noémie et ses larmes. Merci à la beauté du monde.
.
4 commentaires:
TOUJOURS Là POUR TOi <3
On était 4 compagnons cette nuit... bon allez, pour cette fois, je passe mais c'est juste parce que "tes dents verdoient"!
J'aime l'avocat et le tapioca.
Sacrée Sophia, je t'adore ! (^_^!! Aussi irrationnelle que tu puisses être, je m'en moque : je n'ai jamais vu une personne qui rayonnait autant la bonté. Tu dois être un ange.
Antinomos
Enregistrer un commentaire