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Pourquoi est-ce que je reste là, à moitié triste, à moitié endormie, à regarder derrière, à penser au lointain ? Pourquoi est-ce que ce soir ce que j'aime me donne-il la nausée, remplit mon souffle de rage ? Pourquoi est-ce que les images dorées et vertes que j'avais en tête se sont-elles éteintes dans ce bout du monde ? Je n'ai trouvé personne d'extraordinaire. Pas de discussions qui n'en finissent plus, pas de révélations sur le sens de la vie ou son absence, pas de passion ni d'éclat. Dans cette ville perdue ce ne sont pas les hommes qui me consolent, c'est la mer absolue. Il faudrait se fondre, se fondre dans la mangrove et ce qu'elle crée. Retrouver la création comme l'ancien le disait.
Je chemine moi qui avait trouvé le bonheur. Je chemine encore à sa recherche.
Parfois, je sais que j'ai tort mais je m'obstine en pensant à un futur qui semble de plus en plus décousu, à chaque jour qui passe. Toute ma vie, je me suis obstinée, toute ma vie, j'ai eu besoin de tremblements de terre, pour me réveiller.
Je ne sais pas quand arrivera le prochain, je ne crois pas aux sismographes. Je guette les trains dans ce pays sans chemin de fer, je perds mes heures le jour, me réveillant la nuit.
Et j'attends le voyage.
Toujours les mêmes philosophes, toujours les mêmes poètes.
Toujours le même amour et toujours les mêmes rêves.
Je chemine moi qui avait trouvé le bonheur. Je chemine encore à sa recherche.
Parfois, je sais que j'ai tort mais je m'obstine en pensant à un futur qui semble de plus en plus décousu, à chaque jour qui passe. Toute ma vie, je me suis obstinée, toute ma vie, j'ai eu besoin de tremblements de terre, pour me réveiller.
Je ne sais pas quand arrivera le prochain, je ne crois pas aux sismographes. Je guette les trains dans ce pays sans chemin de fer, je perds mes heures le jour, me réveillant la nuit.
Et j'attends le voyage.
Toujours les mêmes philosophes, toujours les mêmes poètes.
Toujours le même amour et toujours les mêmes rêves.
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2 commentaires:
J'ai décidé de me remettre à croire aux signes, du coup en voyant que tu écris un truc précisément le jour où je jette un oeil sur ce blog pour la première fois depuis un mois ou plus, je me sens un peu obligée de commenter.
Il me semble comprendre que les étudiants brésiliens ne se montrent toujours pas très accueillants. J'ai fait des rencontres plus exotiques que toi depuis le début de l'année, je partage maintenant ma cuisine avec deux moldaves. Je ne sais pas si toi tu étais au courant que ça existait en vrai la Moldavie... tu sais, c'est le pays qui est séparé de la Roumanie par la Prout.
En dehors de ça, un esprit frappeur a élu domicile dans mon radiateur, je suis tellement à l'ouest en ce moment que j'ai tenté d'aller à la manif de ce matin en bus, j'ai réussi un quiproquo qu'un scénariste oserait pas mettre dans une série télé tellement c'est énorme, et marmiton.org m'informe que se nourrir d'oatcakes, de ricotta et de chocolat noir pour ne pas avoir à sortir de sa chambre c'est un mode d'alimentation particulièrement sain.
Pour parachever cette série d'évènements extraordinaires, je me suis inscrite au sport, le groupe de 7-10 ans de la cotonne est très calme, et y'a des fautes de français dans ton texte^^.
Enfin n'oublie pas que les situations les plus pourries font les meilleures histoires quand on maitrise le second degré et que si tu veux bavarder de tout, de rien, de tes découvertes brésiliennes, de tes questions existentielles, de la faim dans le monde ou du châtiment à infliger aux gens qui ont inventé le concept du film en VF, je passerai sans doute la plus grande partie des prochains jours/semaines/mois derrière mon pc...
accessoirement je m'aperçois que pour changer je raconte que de la merde...
Enfin, bref, ça va toi?
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