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Pourquoi est-ce que je reste là, à moitié triste, à moitié endormie, à regarder derrière, à penser au lointain ? Pourquoi est-ce que ce soir ce que j'aime me donne-il la nausée, remplit mon souffle de rage ? Pourquoi est-ce que les images dorées et vertes que j'avais en tête se sont-elles éteintes dans ce bout du monde ? Je n'ai trouvé personne d'extraordinaire. Pas de discussions qui n'en finissent plus, pas de révélations sur le sens de la vie ou son absence, pas de passion ni d'éclat. Dans cette ville perdue ce ne sont pas les hommes qui me consolent, c'est la mer absolue. Il faudrait se fondre, se fondre dans la mangrove et ce qu'elle crée. Retrouver la création comme l'ancien le disait.
Je chemine moi qui avait trouvé le bonheur. Je chemine encore à sa recherche.
Parfois, je sais que j'ai tort mais je m'obstine en pensant à un futur qui semble de plus en plus décousu, à chaque jour qui passe. Toute ma vie, je me suis obstinée, toute ma vie, j'ai eu besoin de tremblements de terre, pour me réveiller.
Je ne sais pas quand arrivera le prochain, je ne crois pas aux sismographes. Je guette les trains dans ce pays sans chemin de fer, je perds mes heures le jour, me réveillant la nuit.
Et j'attends le voyage.
Toujours les mêmes philosophes, toujours les mêmes poètes.
Toujours le même amour et toujours les mêmes rêves.
Je chemine moi qui avait trouvé le bonheur. Je chemine encore à sa recherche.
Parfois, je sais que j'ai tort mais je m'obstine en pensant à un futur qui semble de plus en plus décousu, à chaque jour qui passe. Toute ma vie, je me suis obstinée, toute ma vie, j'ai eu besoin de tremblements de terre, pour me réveiller.
Je ne sais pas quand arrivera le prochain, je ne crois pas aux sismographes. Je guette les trains dans ce pays sans chemin de fer, je perds mes heures le jour, me réveillant la nuit.
Et j'attends le voyage.
Toujours les mêmes philosophes, toujours les mêmes poètes.
Toujours le même amour et toujours les mêmes rêves.
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